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ARGELES - PORT BOU...
que de souvenirs
Extrait du bulletin des kayakistes
salés de la côte Vermeille
Le
matériel de rando stratégiquement chargé dans les kayaks, nous
embarquons et quittons le port d' Argelès.. La mer est d'huile. Notre flottille
glisse rapidement jusqu'aux pieds des Albères. Là, une succession de
petites criques ne demande qu' à flirter avec nos bateaux.
L'arrivée à Collioure par la mer est un
moment magique! Picasso et Matisse, venus y chercher l'inspiration,
auraient sans doute apprécié cette vision au ras de l'eau. Au sortir
de cette escale, les sommets verdoyants avoisinant,nous rendent de plus
en plus petits.
A partir de Port-Vendres, notre croisière
devient un véritable enchantement. Pour rejoindre le Cap Béar, la
côte a revêtu un manteau en dentelle de shist métamorphique. Puis, en
doublant cette pointe vertigineuse, nous découvrons la paradisiaque
Baie de Paulille où, vignes en escaliers, palmiers et pins parasols,
tombent dans le bleu azur: une charmante pinède nous y accueille pour
passer la nuit.
Ce matin, une petite Tramontane s'est levée. En laissant le Cap
Ollestrell derrière nous, Gaëlle trouve que la côte a des parfums d'
Irlande... Guillemette y voit des ambiances corses. Avec le vent dans le
dos et une petite houle, nous surfons de vague en vague jusqu'à Banyuls
pour y faire un point météo et y déjeuner.
Nous traversons maintenant la réserve marine de Banyuls-Berbère. Une
pause baignade avec palmes, masque et tuba, permet à Gary de trouver la
cachette d'un mérou. Ayant fait route jusqu'à l'anse de Peyrefite,
nous choisissons une crique de sable noir pour un bivouac bien mérité.
Ce soir, Hervé nous prépare de la morue au vin blanc |
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photo pour voir dessous...
La traversée de la réserve marine de Banyuls-Cerbère
Une pause baignade permet de trouver la cachette d'un
Mérou
Les tentes grand ouvertes, nous dégustons un superbe lever de soleil...
Une nouvelle journée commence.
Nous naviguons à présent sous des falaises
noires et tourmentées où, par endroits, poussent aloès et figuiers de
barbarie. Ici et là, d'énormes blocs solitaires émergent de l'eau.
Voici la pointe del Falco, frontière naturelle entre la France et l'
Espagne. Derrière, la côte devient alors si déchiquetée que nous
pouvons aventurer nos kayaks dans le ventre de trois grottes...
Il est déjà 14 heures lorsque nous
débarquons à Port-Bou. Nous finissons notre randonnée côtière en
partageant des tapas locales.../... |